Papillon du géranium : découvrez comment combattre ce parasite nuisible

par Laura S.

17 Juillet 2022

Papillon du géranium : découvrez comment combattre ce parasite nuisible
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Nous le connaissons sous le nom de papillon du géranium, mais son nom scientifique est Cacyreus marshalli. Il s'agit d'un parasite qui touche en particulier les plantes de géranium, ou plus exactement les pélargoniums, parvenant parfois à causer la mort des exemplaires. Originaire de l'Afrique du Sud, il s'est ensuite diffusé rapidement en Europe et en Asie, créant de nombreux dégâts. 

Souvent, on se rend compte de sa présence trop tard, ou on ne sait pas comment faire pour endiguer l'infestation et sauver la plante. Il est donc bien de savoir quelque chose de ces papillons afin de trouver la solution si nous voyons qu'ils ont pris pour cible nos géraniums.

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Commons Wikimedia

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Comment sont faits ces papillons ? Il s'agit d'insectes aux ailes grises ou marron clair, avec des rayures couleur claire pour les exemplaires adultes. Leurs ailes font environ 3 cm de longueur. Il est plus difficile de noter la présence de larves, qui font en moyenne 10 mm de longueur et qui ont une couleur vert clair, se mimétisant entre les feuilles et les tiges des géraniums, et encore plus souvent restent cachées dans les fleurs. Si vous n'en voyez pas autour de chez vous, inspectez bien la plante pour voir s'il n'y a pas d'éventuelles taches foncées ou des trous dans les sépales ou les tiges. Il est encore plus difficile de trouver les oeufs minuscules, qui se trouvent généralement près des fleurs ou des feuilles.

Comment se comportent-ils ? Les papillons en question font des dégâts visibles durant la saison chaude, parce que c'est le moment où les larves sont le plus actives. Plus que l'exemplaire adulte, ce sont les larves dont il faut s'inquiéter : elles se nourrissent de plusieurs parties de la plante, s'introduisant dans les tiges à travers les trous. Elles mangent les fleurs, mais il n'est pas rare qu'elles provoquent aussi des trous voyants sur les feuilles. 

Dans les périodes froides de l'année, elles se développent plus lentement, et elles peuvent survivre à l'hiver seulement là où les températures ne descendent jamais trop bas.

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Les traitements

Les traitements

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Le traitement que l'on conseille le plus souvent pour récupérer les plantes touchées par ces parasites consiste à des insecticides systémiques, c'est-à-dire ces produits qui sont administrés sur le terrain (généralement dissous dans l'eau de l'arrosage selon les doses indiquées) et qui, en pénétrant dans les substrats atteignent les racines qui diffusent ensuite l'insectice sur toute la plante. 

Mais attention, ce type de produit peut généralement protéger la plante pendant un mois, donc il est probable qu'il faille prolonger le traitement de la fin du printemps et encore durant l'été jusqu'à ce que les papillons soient éradiqués. Pour les cas les plus graves, la seconde dose peut aussi être administrée deux semaines après la première, mais à partir de la troisième éventuelle, il est conseillé de toujours attendre un mois. 

Une alternative green que l'on peut essayer (mais qui pourrait avoir une efficacité mineure, ou qui tarde à donner les résultats escomptés), est l'huile de Neem : l'huile (ou la poudre de Neem) est extrait des graines de l'arbre homonyme, et contient de l'azaridachtine (ou azadirachtin A), un limonoide utilisé dans l'agriculture comme insecticide, acaricide et nématocide biologique. Pour l'utiliser il faut le diluer dans l'eau (selon les doses indiquées sur les emballages), et le vaporiser sur toute la plante, en faisant particulièrement attention à la base des fleurs.

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